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Historique
Le créateur de l'homéopathie est le Docteur Christian Friedrich Samuel Hahneman, né à Meissen en 1755, qui publia son livre fondamental " Organon de l'art de guerir" en Allemagne en 1810.
La théorie homéopathique : cette théorie est fondée sur la loi des similaires, c'est à dire que pour éliminer une maladie, il faut utiliser une substance capable de provoquer la même maladie sur une personne saine mais à une dose infiniment petite pour éviter une intoxication. L'homéopathie utilise des substances à doses infinitécimales qui ne produisent aucun effet secondaire et qui tient compte non seulement du symptôme du patient mais aussi de son mode de vie.

Pour plus d'effets, ne pas toucher les granules avec la main, éviter les aliments ou produits qui contiennent alcanfor, de la menthe, du café, du thé ou du tabac, prendre la dose une 1/2 heure avant les repas ou 1 heure après

Les préparations homéopathiques sont obtenues à partir de produits,
Substances ou compositions, appelés SOUCHES HOMEOPATHIQUES, par la méthode des déconcentrations successives
Dite « Hahnemannienne » .Elles sont habituellement désignées par le nom latin de la souche suivi de l’indication du degré de dilution.

Sauf cas particulier précisés dans la monographie, les matières premières d’origine végétale sont récoltées de préférence dans leur habitat naturel et dans les conditions générales suivantes :
_Les plantes entières à l’époque de la floraison
_Les feuilles après développement complet
_Les fleurs immédiatement avant l’épanouissement total
_Les tiges après développement et avant floraison
_Les écorces des espèces résineuses à la montée de la sève et celles des autres espèces
sur des sujets jeunes à la même époque
_Le bois sur des sujets jeunes à la montée de la sève
_Les racines de plantes annuelles ou bisannuelles à la fin de la période végétative, celles
des plantes vivaces avant la lignification
_Les fruits et les semences à maturité
_Les bourgeons juste avant l’éclosion
_Les jeunes pousses, juste après l’éclosion des bourgeons

Ces matières premières sont généralement utilisées à l’état frais

Les matières premières d’origine animale sont obtenues à partir d’animaux sains, ayant atteint un stade déterminé de leur évolution.
Elles peuvent être constituées par :
_Des animaux entiers ;
_Certaines parties ou organes d’animaux
_Certaines secrétions.

Les produits chimiques peuvent être :
_Des produits chimiques définis
_Des substances complexes d’origine naturelle ;
_Des produits ou mélanges, définis seulement par leur mode de préparation

_La récolte doit se faire de préférence dès le matin ; lorsque la plante doit ensuite voyager plusieurs heures jusqu’au laboratoire de fabrication, il faut veiller, au moment de la récolte, à ce qu’il n’y ait sur la plante ni pluie, ni rosée, les risques de détérioration étant plus grands en cas d’humidité ;

_La durée séparant la récolte de la mise en œuvre au laboratoire ne doit pas excéder 48 heures, étant donné le caractère périssable de telles plantes fraîches.

_L’attention des personnes effectuant la récolte doit être particulièrement attirée sur le fait que les plantes ou parties de plantes récoltées doivent être fraîches et saines , c'est-à-dire dépourvues de parasites et exemptes de maladie :

_Les plantes ou parties de plantes récoltées doivent être débarrassées de tout déchet de nature organique ou inorganique

Pour faciliter l'identification et le contrôle botanique à l'arrivée au laboratoire, les ramasseurs doivent joindre à l'envoi

-Si la partie employée et récoltée est l’écorce, un petit rameau nu, feuillu ou fleuri ;

_Si la partie employée et récoltée est la racine, la plante entière ou, si celle-ci est très volumineuse, une partie aérienne ou un fragment de partie aérienne avec si possible sa racine

Cependant, il est parfois nécessaire d'avoir recours à des plantes cultivées.

_Lorsque l’utilisation de la plante sauvage nécessite une quantité telle qu’elle risque de mettre en péril à moyen terme l’existence de l’espèce spontanée
_Lorsqu’il ne s’agit pas d’espèces sauvages qui ne peuvent donc pas être trouvées spontanément dans la nature
_Lorsqu’il s’agit de plante exotiques adaptées, permettant ainsi leur utilisation à l’état frais, plutôt que l’emploi de plantes importées, nécessairement à l’état sec.

La culture des plantes destinées à l’usage homéopathique doit être réalisée dans des conditions spéciales excluant toute utilisation d’engrais chimiques, de pesticides, d’herbicides, d’insecticides ou de fongicides. Seul peut être toléré l’emploi d’engrais d’origine naturelle.

L’expédition des plantes fraîches, sauvages ou cultivées, doit s’effectuer de préférence dans des sacs à mailles ajourées, des cagettes en bois ou des cartons perforés, selon des modalités maintenant la qualité des plantes et évitant notamment leur altération et leur pollution

Chaque envoi doit être accompagné d’une fiche signalétique récapitulant les principaux renseignements d’identification :

_Nom du fournisseur
_Nom de la plante,
_Lieu de récolte,
_Date et, s’il y a lieu, heure de récolte,
_Masse

Les teintures mères de drogues végétales sont obtenues par macération dans de l’alcool de titre approprié, de plantes ou parties de plantes fraîches, stabilisées ou plus rarement desséchées.Elles correspondent au 1/10 ème de leur poids en drogue déshydratée.

Un échantillon de la plante doit être conservé au moins jusqu’à l’acceptation de la teinture mère par le laboratoire de contrôle.
Triez, mondez et couper convenablement la matière première. Sur un échantillon moyen, déterminez la perte à la dessiccation par chauffage à une température inférieure à 105°C, jusqu’à masse constante. Compte tenu du résultat, introduisez la drogue dans des quantités d’eau et d’alcool calculées de matière à obtenir une teinture mère au 1/10 ème et de teneur en éthanol appropriée.
Laissez macérer pendant trois semaines au moins, en agitant suffisamment. Décantez et mélangez les liquides obtenus, laissez reposer pendant 48 heures et filtrez. Les teintures mères, dont la teneur en principe actif doit être précisez, sont, si nécessaire, ajustées par addition d’alcool de titre identique à celui de la préparation

Les granules inertes pour usage homéopathique sont des préparations de consistance solide obtenues à partir de saccharose ou de lactose. Ils ont une masse moyenne de l’ordre de 50 mg. Ils sont destinés à être administrés par voie orales ou sublinguale, après imprégnation.
Leur fabrication met en œuvre des techniques apparentées à celles de l’enrobage en turbine.Une quantité convenable de cristaux calibrés constituent les noyaux de départ et sont introduits dans une turbine à dragéifier tournant autour d’un axe incliné de 45° à 60° par rapport à l’horizontale .Ces cristaux sont montés progressivement par successions de couches de saccharose et de lactose. Le saccharose est déposé par pulvérisation à chand d’un sirop sur la masse en mouvement. Lorsque le sirop s’est réparti uniformément sur les granules, la masse devient collante et tourne difficilement dans la turbine. Immédiatement après la pulvérisation, on poudre la masse soit avec du lactose, soit avec un mélange de lactose et de saccharose en quantité telle que l’humidité soit absorbée. Ce qui permet aux noyaux de reprendre leur rotation. Il suffit alors de laisser tourner la turbine sous air chaud pour éliminer l’eau contenue dans l’enrobage, ce qui dure deux à trois minutes. Lorsque la couche d’enrobage est cristallisée, on en applique une seconde dans les mêmes conditions, et on renouvelle le cycle des opérations en opérant dans les mêmes conditions d’alternance : pulvérisation, poudrage, séchage. Ces cycles sont rejetés de multiples fois jusqu’à l’obtention des granules. Des tamisages interviennent pendant le montage afin d’avoir en fin d’opération l’homogénéité de taille requise.
Il est préférable, pour assurer la conversation des grains, de parfaire leur séchage. Ce séchage s’effectue habituellement en étuve à plateaux pendant quelques heures à 35°C

Les globules inertes pour usage homéopathique sont des préparations de consistance solide obtenues à partir de saccharose ou de lactose. Ils ont une masse moyenne comprise entre trois et cinq milligrammes. Ils sont destinés à être administrés par voie orales ou sublinguale, après imprégnation.
Leur fabrication est identique à celle des granules , dont ils sont issus lors des tamisages effectués pendant le montage des granules.

La déconcentration effectuée selon la méthode dite hahnemannienne est réalisée par des opérations successives de division de la souche dans un véhicule , soit au 1/100 ème (centésimales) , soit au 1/10 ème (décimales) . Le nombre d’opérations définit la hauteur déconcentration
VEHICULE

Ethanol à 70% v/v : Contrôle préalable et obligatoire de l’eau purifiée et de l’éthanol à 96% v/v utilisés pour fabriquer l’éthanol à 70% v/V

Préparation sous hotte à flux laminaire
Exemple : préparation de 200 ml d’influenzinum 9CH

Dans un flacon en verre de 250 ml (de capacité adaptée), lavé à l’eau purifiée et à l’éthanol à 96%v/v et séché, étiqueté, introduire 198 ml d’éthanol à 70% v/v .Ajouter 2,0 ml d’influenzinum 8 CH, boucher, agiter vivement pendant 2 minutes et continuer selon la dilution choisie

Calcul de la quantité de dilution [n] CH
Imprégnation des globules
calcul de la quantité de dilution [n] CH à préparer pour l'imprégnation

Imprégnation des globules à 1% v/m
-1 unité dose globules contient environ 1g de globules imprégnés avec 0,010 ml de dilution
(n) CH.
Pour 1000 unités doses globules il faut préparer 1 Kg de globules imprégnés avec 10 ml de dilution (n) CH.

Imprégnation des granules à 1% v/m
-1 unité granules contient environ 4 g de granules imprégnés avec 0,040 ml de dilution (n) CH
Pour 1000 unités tubes granules il faut préparer 4 kg de granules imprégnés avec 40ml de dilution (n) CH.

La méthode est applicable aux tailles de lot supérieures ou égales à 1kg de granules, globules c'est-à-dire à 1000 unités doses globules ou à 250 unités tubes granules

Turbine de type Lavergne, de charge maximale de 20 kg
Introduire la quantité de globules ou granules neutres nécessaire dans la turbine.mettre en marche la rotation de la turbine à la vitesse de 14 tr/ mn.Verser en mince filet le 1/3 de la quantité de solution à impregner.Laisser tourner pendant 8 mn. Verser en mince filet le 2 ème tiers de la quantité de solution à imprégner. Laisser tourner pendant 8 mn .Verser en mince filet le reste de la quantité de solution à imprégner. Laisser tourner pendant 8 mn. Sécher les globules ou granules pendant environ 6 mn à température maximale de 40°C à vitesse réduite à 6 tr/mn

Conditionnement temporaire des globules ou granules imprégnés dans un ( ou des ) seau en PEMD opaque étiqueté , muni d’un couvercle et garni d’un sac plastique transparent en PE.
Boucher, stocker dans les locaux homéopathique jusqu’à répartition

pour des pathologies bénignes, et je dois dire que j'ai eu écho d'assez bons résultats...
Le plus spectaculaire : le traitement des aphtes et rien ne permettait de la soulager. (même en essayant de contrôler sa nourriture, de faire des bains de bouche, d'appliquer des pommades... rien à faire...)
Après la prise de Borax, terminé !
Dès qu'elle sent qu'un aphte se forme... hop...5 granules de Borax 5CH !
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Bon résultat sur les médicaments de l'allergie et du stress (pollens, et ignatia), et j'ai, là aussi, eu de bons résultats... Dans le cas de pathologies prévisibles (allergies, approche des examens), il est préférable de débuter un traitement avant l'apprition des signes...

Personne ne connaît le mécanisme d'action de l'homéo... Certains vous diront qu'il y a un effet placebo... Je veux bien l'admettre, mais à ce moment là, comment expliquer que l'homéo donne d'excellents résultats chez les chevaux ?

Je suis d'habitude très cartésien et je ne crois que ce que je vois, mais je dois avouer que l'homéo me pose un problème : je suis obligé d'y croire car je vois les effets que cette thérapeutique apporte, même si je n'en connais pas le mécanisme... De plus, de nombreuses expériences in vivo et in vitro ont déjà démontré une action, sans pour autant précision les modalités de cette action...

Bref, moi, je conseille à tous d'essayer au moins une fois, pour se faire une idée, d'autant plus qu'un traitement n'est pas coûteux, pas dangereux, et qu'il peut vraiment apporter un plus. Si vous ne voyez aucune action, vous êtes libre d'arrêter, mais peut être que vous aurez une bonne surprise !

Attention, l'homéopathie n'est pas du tout un traitement miracle... S'il fonctionne bien sur des pathologies "bénignes" comme le stress ou les petits traumas, il ne faut pas non plus en faire une thérapeutique exclusive ! Les médicaments traditionnels auront toujours un rôle à jouer...

Dernier point : les médicaments homéopathiques sont peu coûteux (1.81 euros le tube granules), accessibles sans ordonnance, et peuvent être remboursés si votre médecin les prescrits...

Dans tous les cas, en cas de pathologie durable il est impératif de consulter votre médecin, les quelques médicaments homéopathiques décrits ici n'étant indiqués que pour les maux courants et bénins.